Blé hésitant et maïs stable sur Euronext
Les origines mer Noire continuent de peser sur les cours du blé, qui progressaient toutefois à l’ouverture du marché à terme européen ce vendredi 20 octobre 2023. Le maïs européen est, à l’inverse, soutenu par le maïs américain.
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« Session de correction pour le blé sur Euronext » ce jeudi 19 octobre 2023, notamment tiré à la baisse par les prix de la mer Noire « toujours extrêmement compétitifs », explique Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 20 octobre. La tonne de blé clôturait ainsi hier à 238,25 euros sur Euronext (–2,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 242,75 euros (–1,75 euros) sur celle de mars. Elle regagnait 1,25 euro sur les échéances de décembre et de mars peu avant 11h30 ce vendredi 20 octobre, pour s’échanger à 239,50 et 244 euros.
Le maïs s’est en revanche stabilisé jeudi, soutenu par son homologue à la Bourse de Chicago. La tonne a terminé la séance à 205,25 euros (stable) sur l’échéance de novembre et à 210,75 euros (+0,50 euro) sur celle de mars. Ce vendredi 20 octobre peu avant 11h30, elle progressait de 1 euro sur l’échéance de novembre à 206,25 euros et 0,50 euro sur celle de mars, à 221,25 euros.
Aux États-Unis
À l’inverse, à la Bourse de Chicago, le blé « suit une trajectoire haussière à court terme, sans avoir néanmoins encore dépassé le seuil clef des 6 $ le boisseau, indique Agritel. Le marché réagit notamment aux inquiétudes de la Bourse de Buenos Aires qui affiche une dégradation de l’état des cultures de blé en Argentine, et révise à la baisse son estimation de production à 16,2 millions de tonnes, contre 16,5 précédemment. »
Le maïs, quant à lui, clôture à son plus haut niveau depuis le 1er août 2023. « Les prix ont été poussés à la hausse par une bonne demande à l’exportation et des interrogations concernant le potentiel de la récolte brésilienne impactée par la sécheresse au début de la campagne de 2023-2024 », explique Sitagri dans sa note quotidienne.
Les estimations de production mondiale sont révisées
Dans son rapport mensuel publié le jeudi 19 octobre, le Conseil international des céréales (CIC) a revu à la hausse ses estimations de la production mondiale de blé pour 2023-2024, mais la maintient largement en deçà de 2022, rapporte Agritel. Cette progression serait compensée par la hausse de la consommation. En maïs, les projections de production et de stocks reculent.
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